I) b) Une distinction vestimentaire de moins en moins présente

Publié le par Germanovitch Jérémy

Maintenant nous allons montrer que les distinctions vestimentaires sont de moins en moins présentes, et cela s'explique par un phénomène majeur, la moyennisation de la société
Avant les distinctions par le vêtement était très présentent,exemple avec le bonnet des paysans, la casquette ouvrière, le chapeau d’artiste, le feutre souple des cols blancs, le chapeau à bord roulé des notables, le melon ou le gibus de la haute bourgeoisie mais la moyennisation va vraiment atténuer ces différences.
La moyennisation d’une société peut-être définie comme le processus de constitution d’une vaste classe moyenne réduisant les positions extrêmes dans la stratification sociale et rapprochant les modes et les niveaux de vie.                                              Autrement dit, les différences sociales s’atténuent, et la couche sociale moyenne s’accroît.                                                                                  Cette tendance est tout à fait observable à travers la mode vestimentaire. En effet, on assiste à partir du XX ème siècle à une moyennisation de la société dans le style vestimentaire.
L’homogénéité des vêtements est de plus en plus forte.
Certains styles vestimentaires ont disparus pour laisser place à d’autre, mais les distinctions entre eux sont de plus en plus faibles. On constate que les vêtements sont plus similaires, ils ne servent plus à distinguer les personnes suivant leur classe sociale, mais simplement à donner un effet de style.
Auparavant, on assistait à une très grande hiérarchisation des classes à travers le vêtement, seuls les plus riches, en particulier la classe bourgeoise et les nobles avait les moyens de se procurer des habits de grande qualité. De nos jours, et plus particulièrement depuis le début du 20ème siècle la quasi-totalité des vêtements est accessible par tous et pour tous. Les distinctions entre Bourgeois et personnes issues de la classe moyenne ne se fait presque plus par le biais du vêtement mais par de multiples autres facteurs.
On assiste plus ou moins à une acculturation :L’acculturation correspond aux phénomènes qui résultent du contact direct et continu de cultures différentes avec tous les changements qui en découlent.
On est en présence ici d’une sorte d’acculturation, les cultures se moyennisent physiquement à travers la manière de s’habiller. Une culture initiale se transforme au contact d’une autre, en sélectionnant les éléments qu’elle va emprunter et ceux qu’elle va rejeter. Pour donner un exemple récent : Les immigrés maghrébins vivant en France ont appris le Français et modifié pour la plupart leurs pratiques vestimentaires (suppression du voile pour les femmes).
C’est une autre forme d’homogénéité à travers le vêtement mais ceci renvoi tout de même bien à une moyennisation.
La distinction par le vêtement est belle et bien de moins en moins présente. L’habillement servait autrefois à révéler sa classe sociale, tandis que de nos jours, le vêtement entraîne la formation de groupes généralement homogènes.
On observe encore aujourd’hui certaines différences dans les styles vestimentaires, mais ces différences ne servent plus à classer les personnes selon leur statut sociale mais plutôt a créer des groupes relativement homogènes de personnes.
Les vêtements sont devenus non pas une façon de révéler son identité mais plutôt une façon de révéler ses goûts personnels. Il reste encore certaines différences, dans la façon de se vêtir, des personnes de notre société, mais celles-ci sont beaucoup plus faibles qu’auparavant exemple avec la bourgeoisie.
On peut donc affirmer que la distinction par le vêtement est de moins en moins présente, et que celui-ci a certainement influencé sur la moyennisation de notre société du 18ème siècle à nos jours, au niveau culturel et personnel.
Mais malgré les disparitions de la quasi-totalité des classes sociales et des distinctions par le vêtement, nous allons voir qu'une persiste encore.
 

Publié dans la-mode-vestimentaire

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