II) a) Une distinction encore marqué par la bourgeoisie

Au cours de ces dernières années, les différences entre les classes sociales (Groupe d’individus ayant en commun un statut social et un mode de vie) se sont énormément atténuées, mais nous allons voir qu'une classe persiste encore, mais en très faibles minorité, la bourgeoisie.

Nous nous intéresserons donc dans cette partie au différence vestimentaire que présente la classe bourgeoise méme si cela devient beaucoup plus difficile qu'avant du fait de l'homogénéité de la société. Nous montrerons donc qu'il existe encore quelques différences vestimentaires au sein cette classe.

Dans un premier temps il y a une forte distinction des classes qui est valable au XIX ème siècle

Pour Karl Marx, une classe ne peut exister que si elle a conscience d'être une classe. Il considère que "l'histoire de toute société est l'histoire de la lutte des classes" et que la lutte des classes conduit à la dictature du prolétariat, étape de transition vers une société sans classes.

En effet, le XIX ème est un siècle où on est en présence d’une lutte des classes. Rappelons que Karl Marx (qui était est un activiste politique, philosophe et théoricien, célèbre pour sa critique du capitalisme et sa vision de l'histoire comme résultat de la lutte des classes - opposant les capitalistes et le prolétariat - à l'origine du marxisme) fait la distinction de deux classes, la classe des prolétaires et la classe bourgeoise. Nous savons que la classe bourgeoise a toujours était une classe qui comporte des individus intellectuels d’une grande grâce, qui émane de leur situation aisée. Il n’y a pas seulement cela, si nous nous intéressons de plus près à cette classe fortement présente au cours de cette époque. Nous remarquons que l’image des différents individus n’est pas la même. Par un coup d’œil, nous pouvons savoir si un individu appartient à la classe bourgeoise, ou au contraire à la classe ouvrière par sa tenue vestimentaire. On peut donc distinguer quelqu’un de riche de quelqu’un de pauvre en fonction de sa façon de s’habiller. A cette époque, Karl Marx distingue donc deux groupes d’individus, les hommes à la casquette (les ouvriers) et de l’autre côté les hommes aux chapeaux (les bourgeois).

De nos jours ces distinctions ne sont pratiquement plus présentent, en effet le groupe ouvrier ne présente pratiquement plus de sentiment d’appartenance, et les habits étant pratiquement abordable pour tous on ne les distinguent plus par leur vêtements ...Selon les auteurs, le recul théorique et pratique du marxisme conduit à un recul de la classe ouvrière comme classe sociale. Ce recul explique peut être en partie qu’en retour la bourgeoisie se sente autorisée à s’affirmer plus ouvertement comme classe. Par contre la bourgeoisie elle reste toujours présente avec des caractéristiques fortes, le bourgeois se reconnaît de façon assez simple, non pas que dans la manière de s’habiller, mais surtout dans la manière de se comporter. Mais en observant bien on constatera que le bourgeois portent des habits de très grande qualité grâce a son capitale très élevé ... S’il existe encore une classe, c’est bien la bourgeoisie.

Elle est à peu près la seule au tournant du siècle à exister encore réellement en tant que classe, c'est-à-dire en ayant conscience de ses limites et de ses intérêts collectifs. Aucun groupe social ne présente, à ce degré, unité, conscience de soi et mobilisation. La bourgeoisie s’affirme bien comme un groupe conscient de lui-même, de ses intérêts essentiels et de ses solidarités fondamentales.

De nos jours, le vêtement n’a plus les mêmes fonctions qu’au XIX ème siècles puisque aujourd’hui il n’y a plus la distinction que définit Karl MARX car nous n’avons plus d’un côté les prolétaires et d’un autre côté les bourgeois. Car aujourd’hui il est question de sous culture, ce qui définira la manière de s’habiller, c’est l’appartenance à cette dernière. Maintenant il sera difficile de distinguer un individu appartenant à la classe bourgeoise, d’un individu appartenant à la classe ouvrière. Les jeunes d’aujourd’hui n’éprouvent plus le besoin d’appartenir à une classe sociale, du fait de la mobilité sociale. Par exemple il y a plusieurs sous culture comme les groupes gothique, hip-hop, hippie.